Cette série de créations s’intitule « Ce que j’éponge » : il s’agit de sculptures créées à partir de d’émissions entendues à la radio ou à la télévision, retranscrites sur le vif puis retravaillées, et qui sont des témoins de ce que le corps absorbe. Cela permet de se mettre dans une posture où on s’arrête, pour être dans une écoute totale et une lutte acharnée afin de retenir le flot de paroles, une parole toujours en mouvement, discontinue et imparfaite, qui nous nourrie quotidiennement. Ces créations se rapprochent formellement des amphores, elles font également référence à Diogène et expriment le repli sur soi (nécessaire pour se trouver et s’ouvrir aux autres ?).